Exit l’arrosoir traditionnel : pour hydrater son orchidée sans la noyer, il existe désormais une méthode simple grâce aux glaçons placés dans le pot. En voici la méthode.
Prendre soin des orchidées n’est pas difficile. Cependant, il y a un facteur clé où de nombreuses erreurs peuvent être commises surtout en les arrosant.
Comment arroser les orchidées avec des glaçons ?
L’idéal est d’arroser l’orchidée plusieurs fois par semaine par petites doses. Et ce, quelle que soit l’espèce de votre orchidée : Phalaenopsis (papillon), Vanda, Cymbidium ou même la populaire Cattleya dowiana du Costa Rica.
Pour gagner du temps, l’arrosage goutte à goutte ou l’arrosage avec des glaçons, très populaire, peut résoudre ce problème.
Quelques cubes de glaçons sont placés sur le substrat, on les laisse ensuite dégeler naturellement. L’eau s’infiltre ainsi progressivement dans le substrat et assure une alimentation en eau optimale pour les racines (sans risque de sur-arrosage, bien sûr).
Cependant, certains cultivateurs affirment que le choc de l’eau glacée ne peut être bon pour les orchidées. Quelle est donc la véritable histoire ? Des études récentes permettront de clarifier ce problème.
L’utilisation des glaçons facilite les soins
Des experts ont décidé d’examiner l’ensemble du processus dans le cadre d’une étude. Ils ont comparé un groupe d’orchidées arrosées grâce à cette solution d’arrosage glacée avec celles pour lesquelles les cultivateurs se contentaient d’un récipient classique et d’eau.
Ils ont constaté que les glaçons ne réduisaient pas la quantité d’eau apportée aux plantes, bien au contraire.
Les glaçons ont permis à l’orchidée d’être parfaitement hydratée, et dans le même temps, elle n’a jamais été endommagée par l’engorgement.
L’étude a été menée avec des orchidées papillons, mais il est fort probable que d’autres orchidées tropicales se développent de la même manière. Trois glaçons ont été utilisés par plante. Ces derniers ne devaient pas entrer en contact avec les feuilles.
La température du substrat n’a baissé que de quelques degrés en raison de l’eau froide, ce qui n’a pas nui aux racines. La décongélation elle-même s’est ensuite déroulée relativement rapidement. Dès lors que les racines devenaient jaunes et non vertes, les orchidées étaient arrosées.
Le bon substrat pour les orchidées
Le substrat ne devrait contenir que des ingrédients tels que :
Le substrat d’une orchidée joue un rôle essentiel dans sa croissance. Il ne devrait contenir que des ingrédients tels que :
– Un sachet de tourbe
– Les feuilles de hêtre coupées
– Les racines de fougère (morceaux de 3 cm environ)
– L’écorce de sapin, de chêne ou de pin
Vous pouvez également utiliser de la perlite, du coco, du liège ou du gravier grossier. Les orchidées ont également besoin d’un emplacement lumineux avec des températures avoisinant les 20 degrés Celsius, d’un engrais liquide, idéalement toutes les trois à quatre semaines pendant la période de croissance, et d’un rempotage dans un nouveau substrat après deux ans. Si vous suivez ces règles, vous aurez des plantes belles et saines qui fleuriront rapidement.
Comment arroser les plantes d’intérieur avec des glaçons ?
Pour d’autres plantes d’intérieur qui sont difficiles à arroser comme, par exemple, les bonsaïs, l’arrosage avec des glaçons ne les a pas abimées. Cependant, pour les plantes qui ont besoin de beaucoup d’eau, il est peu probable que cette astuce soit efficace.
Sortez les orchidées
En plein air, l’été, les orchidées pourront facilement bénéficier de ces écarts de température qui leur sont nécessaires pour refleurir. Placez-les à l’ombre d’un arbre au feuillage léger. L’idéal est de les poser dans des paniers suspendus à ses branches, un peu comme elles sont dans la nature. Arrosez la base de leurs feuilles avec une lance d’arrosage réglée sur jet très fin.
L’arrosage en plein air se fait en fonction de la météo : tous les 2 ou 3 jours quand il fait chaud ; une fois par semaine, voire par quinzaine si le temps est gris et humide. N’oubliez pas après quelques minutes de renverser les plantes afin de vider l’eau qui resterait au creux de leurs feuilles : elle risquerait de les faire pourrir au cœur, surtout les phalaénopsis.